L’enrichissement des terres pauvres est un processus vital pour augmenter la productivité agricole et maintenir des rendements satisfaisants. Cet article SEO discutera des méthodes et des outils disponibles pour améliorer la qualité des sols pauvres, ainsi que des avantages liés à l’enrichissement des terres pauvres. Nous examinerons également quelques-uns des défis et des considérations à prendre en compte lors de l’enrichissement des terres pauvres.
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Caractéristiques des sols pauvres
Les jardiniers recherchent souvent un terrain avec de bonnes qualités pour cultiver leurs plantes décoratives et leurs potagers. Les sols pauvres sont des terres superficielles, peu fertiles, sèches et limitées en humidité. Leurs pH peuvent être très acide ou basique. Ces terres pauvres en nutriments et en réserves d’eau (comme les sols lessivés) ne permettent pas un enracinement profond des végétaux. Ils possèdent cependant certaines qualités intéressantes : ils sont bien drainés et aérés, se réchauffent rapidement au printemps et sont faciles à travailler. Ces caractéristiques sont idéales pour la culture des légumes primeurs.
Comment optimiser un sol défavorisé ?
Le sol pauvre ne doit pas être perçu comme un obstacle insurmontable et il existe toute une série d’opérations précises qui vous permettront d’obtenir des cultures abondantes et de qualité.
L’humus pour améliorer un sol pauvre
L’ajout de compost avant de cultiver un sol pauvre est un bon moyen pour le rendre plus riche.
Pour restaurer l’humus de votre terre pauvre, vous avez plusieurs options :
Vous pouvez utiliser un apport régulier de compost et/ou de fumier, du BRF ou vous avez la possibilité de planter des engrais verts. Il faut dans ce dernier cas savoir que pas tous les engrais verts peuvent être cultivés sur des sols pauvres. Le seigle est particulièrement adapté à ces types de terrain et il permet de faire remonter à la surface les minéraux lessivés. La luzerne et l’orge sont recommandées pour les sols calcaire et secs alors que sur les sols pauvres et acides, ce sont le lupin et le sarrasin qui conviennent le mieux.
Le radis fourrager est adapté aux sols très pauvres alors que le millet est parfait sur les sols secs et pauvres.
Comment corriger le pH des sols pauvres ?
Pour les sols acides, il est possible de corriger cette acidité par des amendements calcaires comme le calcaire broyé, le maërl, la dolomie ou la craie.
Si votre sol est calcaire, il faut l’équilibrer en renouvelant le couche humifère. Vous le faites à l’aide d’engrais verts ou d’apport de fumier, c’est un moyen de retrouver une terre fertile.
Le respect du sol
Une terre s’appauvrit souvent à force de pratiques agricoles inappropriées ou trop intenses. C’est le cas quand vous pratiquez la monoculture, que vous utilisez des pesticides ou que vous pratiquez les labours profonds. Si vous maintenez votre terre couverte en permanence par une couche de paillis, d’engrais verts ou de compost de surface, vous améliorez alors l’état de votre sol.
C’est également vrai quand vous pratiquez la rotation des cultures, quand vous associez judicieusement vos cultures et que vous effectuez un travail superficiel du sol sans le retourner en profondeur. En pratiquant ce travail de la terre, vous contribuez à rendre votre terre plus fertile et vous contribuez au renouvellement de l‘humus.
Apporter de la terre
Obtenir des fleurs et des légumes malgré un sol pauvre est possible en mettant en place un carré potager ou une lasagne. Vous n’avez qu’à vous procurer une terre végétale, des cartons et une bonne quantité de déchets organiques. Vous placez ensuite différentes couches que vous superposez si vous voulez réaliser une lasagne.
Les déchets ménagers et de taille
Vous laisserez tout simplement les déchets à la suite des tailles de vos arbustes et ensuite, vous ajoutez quelques déchets ménagers. Il faut alors les débiter avec un sécateur ou les broyer pour que ces derniers se décomposent plus rapidement.
Vous effectuez alors un compostage de surface qui imite la nature, dont le sol n’est jamais exposé à nu. Si vous n’appréciez pas la vue des peaux d’orange et de banane, dissimulez-les avec de la paille. Si jamais vous avez retiré des feuilles porteuses d’une maladie, pas de panique. Il est possible de les recycler puisque chaque maladie est spécifique d’une famille ou d’une plante et elles ne contamineront pas les autres plantes.
L’argile pour les terres sableuses
Ajouter une terre argileuse permet de donner du corps à un sol sableux. En effet, l’argile forme des feuillets superposés qui, à l’instar de l’humus, retiennent l’eau et les nutriments dont votre sol a besoin. Il faut tout de même savoir qu’ajouter du minéral (argile) au minéral (sable) ne suffit pas à créer le bon équilibre. Il faudra alors ajouter de la matière organique.
Les feuilles mortes, une solution pour protéger le sol
Couchez des feuilles mortes épaisses sur votre sol pour le protéger des pluies intenses et même du gel. Elles favorisent la vie et les activités de la microfaune, et fournissent une matière organique essentielle qui est très vite assimilée par le sol. Elles se transforment en humus précieux pour les sols pauvres.
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Les mauvaises herbes et les envahissantes, des alliées pour les sols pauvres
Les mauvaises herbes sont d’une grande utilité pour les sols pauvres car elles se décomposent très rapidement et facilement. Utilisez leur richesse en minéraux sous forme de purins pour des fertilisants organiques. Notamment la silice, la consoude ou l’ortie.
Les engrais verts
Les engrais verts sont des plantes qui peuvent améliorer la qualité du sol et se développent rapidement. Elles structurent la terre avec leurs racines, offrent un paillage et apportent de l’humus et de l’azote. Fauchez-les avant que les graines apparaissent. Certaines s’autodétruisent sous l’effet du gel. La vesce, le sarrasin, la phacélie et la moutarde blanche sont recommandés.