share on:
Rate this post

Le matériel dont vous aurez besoin

Voici une liste complète du matériel indispensable pour vous y retrouver :

  • des bâches en plastique pour le sol et des vieux draps pour les meubles ;
  • un seau ;
  • du ruban de masquage ;
  • des gants ;
  • du papier de verre dans les trois grains : fin, moyen et gros ;
  • une éponge ;
  • cristaux de soude ou lessive efficace ;
  • sous-couche ou primaire d’accroche ;
  • enduit de rebouchage ou de lissage pour bien lisser les surfaces abimées ;
  • peinture que vous avez sélectionnée ;
  • rouleau adapté à la peinture ;
  • pinceau plat ;
  • brosse à rechampir ;
  • pinceau de 25 mm de largeur ;
  • bac pour verser la peinture et égoutter ses outils ;
  • escabeau ;
  • diluant comme le White-Spirit si nécessaire.

La préparation avant la mise en peinture

C’est une étape qui peut sembler ardue, mais qui est réellement incontournable.

Commencez par enlever tous les meubles et objets de la pièce ou couvrez-les correctement avec une bâche en plastique épais.

Protégez ensuite avec soin le revêtement de sol. Vous collez des feuilles de plastiques, des cartons dépliés ou de vieux draps avec un adhésif.

Retirez tous les cadres, les meubles suspendus et les décorations murales, ainsi que les rideaux. Si vous ne voulez pas ôter les appliques, enfermez-les dans un sac plastique.

Protégez les prises et les interrupteurs avec soin.

Enfilez de vieux vêtements, un foulard ou une casquette pour protéger vos cheveux et de vieilles chaussures.

La préparation du mur :

  • Si le mur est déjà peint:

Enlevez les taches avec de la lessive Saint-Marc ou de l’eau et des cristaux de soude. Rincez et laissez sécher.

  • Si le mur est couvert de papier peint :

Vous pouvez le laisser à condition qu’il soit parfaitement posé et ne se déchire pas. Vous le décollez avant s’il présente des défauts.

Une fois que vous avez réalisé ces tâches, retirez les clous et les chevilles et rebouchez tous les trous et les fissures éventuelles avec un enduit de rebouchage.

Ouvrez les trous et les fissures avec un couteau à enduire, appliquez l’enduit, enlevez le surplus, lissez, laissez sécher et poncez légèrement. Quand votre mur est bien lisse, il est prêt à être peint.

Quelle peinture choisir ?

Le choix de la peinture dépend de différents facteurs comme l’exposition des murs, la nature de la pièce, le rendu désiré, de vos goûts et de l’état des murs.

Il faut miser sur :

Une peinture qualitative : les peintures premiers prix ont tendance à laisser des traces parce qu’elles contiennent plus d’eau. Vous passerez alors plusieurs couches et vous obtenez un résultat peu satisfaisant.

La sous-couche peut être nécessaire : quand les peintures sont très anciennes et de ce fait abimées et poreuses ou quand vous peignez directement sur le papier peint.

Les outils sont également primordiaux : pinceaux et rouleaux bien choisis vous offrent un rendu parfait et sans défaut. Ils sont adaptés à la nature de la peinture et les pinceaux ne doivent pas perdre leurs poils.

Lire aussi  Pourquoi opter pour une isolation extérieure des murs ?

La peinture en elle-même et sa nature :

Une peinture contient des pigments pour la couleur, des résines ou des liants, des additifs, des solvants et des matériaux de charge.

Les liants et les résines assurent l’adhérence de la peinture. En séchant, ils durcissent et ils tiennent bien sur le support, ils offrent une durabilité de qualité et la cohésion de tous les composants.

Les pigments ne sont pas solubles et déterminent la couleur.

Les solvants sont liquides, ils augmentent la viscosité de la peinture, ce sont les composants déterminant le temps de séchage.

Les matériaux de charge donnent de la matière, du corps à la peinture, et accentuent son pouvoir couvrant en l’épaississant.

Les additifs offrent un meilleur tendu, une adhérence plus importante, ils facilitent la pénétration dans le support. Certains présentent des qualités anti-moisissures et hydrofuges.

La peinture acrylique ou à l’eau : c’est la plus courante, elle est adaptée à la peinture en intérieur, elle ne dégage pas d’odeur. Le temps de séchage est plus court et elle peut être appliquée au pistolet à peinture. Elle a un pouvoir couvrant plus efficace. Le support sera parfait et elle n’est pas applicable sur de la glycéro directement. Il faut alors nettoyer, poncer et mettre une sous-couche avant. Le nettoyage de vos outils et la dilution se font avec de l’eau.

La peinture glycérophtalique ou à l’huile : elle se dilue et se nettoie au White-Spirit. Elle possède un pouvoir opacifiant très fort, une grande résistance et un tendu parfait. Elle est lessivable et appliquée dans les pièces d’eau comme la cuisine et la salle de bain. Elle couvre facilement un papier peint. Elle est plus difficile à poser de manière parfaite et elle sèche durant plus longtemps. Elle nécessite une bonne ventilation et le port d’un masque en raison de son odeur.

La peinture alkyde : c’est un peu une alternative aux deux autres peintures. Elle est composée d’eau à laquelle on a ajouté de la résine alkyde pour une résistance accrue. Elle sèche rapidement, dégage peu d’odeur, offre un beau résultat et les outils se nettoient à l’eau. Elle peut même être appliquée sur un sol.

Les peintures écologiques et bio : elles sont faites à base de composants naturels d’origine végétale ou minérale. Elles ne sont pas polluantes ou très peu. Aérez bien la pièce. C’est une peinture lessivable qui supporte bien les UV, mais qui ne sèche pas vite.

La finition entre également en ligne de compte.

La finition satinée : est parfaite pour les murs grâce à sa grande résistance. Elle présente un résultat légèrement brillant et un effet soyeux. Elle est plus simple à appliquer que la peinture brillante, elle couvre parfaitement et reflète la lumière. Elle est lessivable.

La peinture brillante : elle est faite pour les plinthes, les portes et les boiseries, car elle présente une résistance renforcée. Elle permet d’agrandir une pièce et de lui apporter un surplus de luminosité. Elle accentue les défauts mineurs et elle est plus compliquée à appliquer.  Elle peut être lessivée.

Lire aussi  Qu'est-ce que l'OCS et comment peut-il améliorer votre organisation ?

La finition mate : elle gomme les petits défauts qui peuvent subsister, mais elle est fragile et non lavable. Elle est conseillée dans les pièces de vie pour son rendu contemporain et élégant.

Déterminer la bonne quantité

Il est important de déterminer avec exactitude la quantité de peinture nécessaire.

Vous évitez ainsi :

  • les allers et retours au magasin ;
  • les différences de teintes suivant les bains ;
  • d’avoir des pots en trop.

Un pan de mur est généralement peint en une fois pour un résultat de qualité. Si vous manquez de peinture, ce sera impossible. Il est nécessaire de calculer la quantité nécessaire en tenant compte de différents critères :

  • la superficie de votre pièce ;
  • la nature du support ;
  • le nombre de couches à poser ;
  • le pouvoir couvrant ;
  • le nombre d’ouvertures.

Plus le rendement est important, moins vous avez besoin de peinture.

Le nombre de couches conseillé est également une donnée importante, généralement on compte deux couches pour une peinture monocouche.

Pour réaliser vos calculs, appliquez cette formule :

Mesurez la hauteur et la largeur de chaque mur, multipliez les deux chiffres et additionnez suivant le nombre de murs. Enlevez les fenêtres et les éléments que vous ne peignez pas comme la cheminée.

Ensuite, regardez le rendement inscrit sur le pot et calculé au litre et au m². Divisez alors la surface par le rendement au litre et multipliez par le nombre de couches prévu. Vous savez ainsi très exactement le nombre de litres que vous devez prendre. Prenez toujours une petite marge supplémentaire, 15 % généralement, si vous ne connaissez pas la qualité et la porosité du support. Pensez également à acheter plutôt un pot de 5 litres que 5 pots d’un litre pour éviter les différences de teinte. Le prix est moins élevé.

Peindre Un Mur© istock

Les erreurs à ne pas commettre

Oublier l’étape de préparation : elle est déterminante pour le rendu final, n’en faites pas l’impasse et soignez le travail.

Ne pas appliquer de sous-couche : sur un mur poreux ou ancien, elle est indispensable.

Ne pas peindre en une seule fois : c’est essentiel pour éviter les traces de peindre un pan de mur complet.

Ne pas respecter le temps de séchage : c’est essentiel pour le rendu final.

Appuyer trop fortement sur le rouleau : vous faites des traces et les couches sont trop épaisses.

Ne pas opter pour la bonne quantité de peinture : ni trop ni pas assez , la couche doit être suffisante pour couvrir et bien étalée.

Les 2 étapes pour peindre votre mur sans laisser de trace

La première couche :

  • Dégagez les angles correctement.
  • Appliquez la première couche au rouleau en étirant la peinture de haut en bas.
  • Diluez la peinture si besoin pour ne pas faire de surépaisseur.
  • Peignez m² par m² en croisant les passages.
  • Lissez les zones déjà peintes entre elles pour éviter les traces et démarcations.
  • Laissez sécher le temps indiqué.

La deuxième couche :

  • Poncez légèrement au papier de verre, grain fin, pour que la seconde couche adhère bien. Nettoyez la poussière à l’aspirateur puis avec un chiffon microfibre de qualité.
  • Mélangez la peinture et étirez-la bien sans charger excessivement votre rouleau. Essorez-le bien pour éviter les coulures ou les projections.
  • Lissez horizontalement, mais sans croiser les couches.
  • Laissez sécher 24 heures et ôtez les rubans de protection avant qu’elle ne soit sèche.