Endométriose : le témoignage de Mélissa
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Premiers symptômes
Puis à l’âge de 13-14 ans, j’ai commencé à avoir des absences de règles de 3 mois qui s’ensuivaient de saignements très hémorragiques pendant 6 semaines. A l’époque, pour régler ce souci, mon médecin de famille m’a donné un progestatif pour déclencher mes règles mais les absences et hémorragies revenaient systématiquement alors elle m’a mise sous pilule, à 15 ans, sans examen, sans rien !
J’ai donc pris la pilule quelques années mais les soucis commençaient à arriver même si j’étais réglée grâce à la pilule. J’ai commencé par avoir des douleurs lors de la selle, puis des saignements en dehors de mes règles, puis des douleurs lors des rapports, des contractions qui me réveillaient en pleine nuit, puis de la fièvre pendant mes règles, des douleurs à ne plus pouvoir marcher pendant celles-ci, à être au bord de l’évanouissement chaque fois que j’allais aux toilettes, un ventre qui triplait de volume et était douloureux et chacun de mes mouvements aggravait la douleur.
Retard de diagnostic
J’ai essayé de me soigner avec l’homéopathie en consultant un homéopathe mais sans succès.
J’ai fait des recherches pendant des années puis mon endométriose a été diagnostiquée par un médecin en juin 2017 même si je le savais personnellement depuis des années.
Changement radical de l’alimentation
J’ai complété avec des cataplasmes d’argile pour les kystes, de l’huile d’onagre contre le SPM, de l’achillée millefeuille pour régler mon cycle, de la teinture mère de framboisier.
Aujourd’hui, je tente la n-acetylcysteine sur les conseils du livre de Fabien Piasco.
Aujourd’hui…
Je sais que je suis malade et qu’on ne guérit pas de l’endométriose mais j’ai récupéré une qualité de vie que j’avais perdue depuis des années. J’ai des douleurs le premier jour de mes règles et si je fait un écart alimentaire, je fais une crise dans les jours qui suivent mais en ayant mis cette nouvelle hygiène de vie en place, je revis totalement je n’ai plus tous ces symptômes et je me sens à nouveau « normale », et je reviens pourtant de loin.
Au quotidien, j’ai donc adopté une alimentation sans gluten, sans lait de vache, sans produits transformés, et on s’y habitue. Je fais des cures d’huile d’onagre et d’achillée dès que j’en ressens le besoin. Pareil pour les cataplasmes d’argile.
J’espère que mon histoire pourra permettre à certaines endogirls de trouver des solutions et de garder espoir. Une grande communauté d’endogirls sur Facebook « endogirls nutrit » a vue le jour et sans elle je n’aurai jamais ni changé mon alimentation, ni trouvé les plantes qui me conviennent.
Bienveillance et soutient sont importants lorsque l’on souffre, d’autant plus que souvent l’entourage ne comprend pas…
Merci Easyparapharmacie de m’avoir donné la parole et merci de me permettre de trouver chez vous mon huile d’onagre préférée .
Mélissa